Le cancer est une maladie décrite depuis l’Antiquité. C’est le médecin grec Hippocrate qui, en
comparant les tumeurs à un crabe, leur a donné pour la première fois les noms grecs de « karkinos » et
« karkinoma ». La comparaison est justifiée par l’aspect de certaines tumeurs, dont les prolongements
rappellent les pattes de l’animal.
Longtemps, le cancer a été une maladie incurable. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, nombre de
cancers sont guéris. Pourtant, le mot garde encore de nos jours une charge symbolique puissante, associée à
des évocations particulièrement sombres.
Une description de nos connaissances actuelles des cancers, sur le plan biologique et médical, invite à
dépasser cette représentation. Sur le plan biologique, le cancer résulte de la survenue d’un dysfonctionnement
au niveau de certaines cellules de l’organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à
proliférer, d’abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases.
Sur le plan médical, le mot « cancer » désigne en fait un groupe de maladies très différentes les unes des
autres. C’est pourquoi on ne devrait pas parler du cancer, mais des cancers, au pluriel.
(Extrait du site web de l’InCA (Institut National du Cancer 2021)
Les chiffres des cancers
On estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancers (incidence) et à 157 400 le nombre de décès

(mortalité) en 2018 en France. Les cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du sein, du côlon-
rectum et du poumon (sources site web InCA)

Les bienfaits du sport et de la culture pour vaincre le cancer _ FSCF